Barbare
Ceux qui t’accompagnent se disent civilisés mais ils ont inventé la servilité, l’hypocrisie et leurs cités ne sont que puanteur et maladie. Tu vas leur montrer ce qu’est la liberté, la franchise de l’acier et la pureté des grands espaces. Ils peuvent se contenter d’une gorgée de vin et d’un ou deux esclaves à leur service, mais il t’en faut plus ! Ton appétit est sans fin, perpétuellement inassouvi. Il te faut l’immense steppe, un rapide coursier, un faucon à ton poing et le vent dans tes cheveux. Il te faut les richesses et les terres, la fortune et la gloire, écraser tes ennemis, les voir mourir devant toi et entendre les lamentations de leurs femmes. Ils peuvent te combattre à cinq contre un, tenter de t’empoisonner comme les lâches qu’ils sont, passer dans ton dos pour y planter leur dague, tu les méprises. Car tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort !