4. Représailles
Charon, Ulric et Matan emmènent quelques enfants à l'étage et sortent du beffroi. A l'extérieur, tous les arbres sont pourris et des râles proviennent des maisons. Même les oiseaux tombent, morts, du ciel. On se dépêche vers le camp jusqu'à ce que les enfants soient trop épuisés pour continuer à courir. Ulric propose d'emmener les enfants pour les mettre en lieu sûr hors de la zone. Il promet de revenir nous aider mais demande de ne pas donner l'artefact au prince.
Matan ouvre la bourse et n'y trouve qu'un long fil de laiton qui ne semble guère digne d'intérêt. Il prétend aussi à Charon que le collier n'a pas d'importance.
On retrouve Erik et Kali au camp et on leur raconte nos déboires. Kali nous présente Touklakos et on convient de passer la nuit en dehors du camp au cas où les créatures de Zalrekas chercheraient à se venger pendant la nuit.
Kali essaie de convaincre le prêtre de nous suivre en usant de ses charmes, interrompant son rituel. On se rejoint dans une forêt de sapins à une vingtaine de minutes du camp, Touklakos allume un feu. Le prêtre reconstruit un petit cercle de pierres autour de nous.
Pendant le premier tour de garde, Touklakos voit un grand feu qui émane du camp. Une créature de la taille d'un ours, la tête surmontée de bois, s'approche d'un air menaçant. Malgré le raffut que fait Touklakos avec sa lance et son bouclier, certains restent endormis. Il fait face à une deuxième créature qui essaie de le saisir. On arrive à en tuer une et chasser l'autre, quand notre campement se trouve encerclé par d'autres bêtes monstrueuses de la taille d'une hyène, qui dévorent le cadavre. Un étrange grand-duc nous observe brièvement avant de s'envoler.
Pendant le festin des bêtes, Charon a la vision (en rapport avec l'artefact) d'un homme enchaîné dans un batiment.
Après un moment, une nuée de gros corbeaux se jette sur Erik alors que personne ne monte vraiment la garde. Kali enflamme une couverture et la jette sur les oiseaux. Ils ripostent tous sur elle et elle perd conscience, ses vêtements enflammés. Charon, souffrant d'une paralysie du sommeil, est incapable de se lever, mais s'aperçoit que les hyènes ont disparu sans demander leur reste. Matan se jette sur les oiseaux pour les écraser (et Kali en dessous ?). Entre les coups de bouclier de Touklakos et les regards magiques de Charon on parvient à se débarrasser des corvidés, juste à temps pour que le prêtre pose un garrot à Kali, la sauvant inextrémis.
Le lendemain matin, on revient au camp qui est dévasté et couvert de cadavres d'oiseaux. On passe la matinée à fouiller les décombres autour de la tente du simmérien:
- une bouteille tempête en verre (pour prévoir la météo)
- un coffret couvert de chaînes (de bronze)
- une fiole de fer contenant du mercure
- une statuette d'argile représentant une divinité
- un jeu d'échec simmérien (bois rare et ivoire)
- un pied en bronze
- des osselets gravés
- une grosse pince de crabe enroulée dans du cuir
Après quelques hésitations, nos options semblent limitées dans le coin et on tente notre chance dans les faubourgs de Zalrekas, malgré les récriminations du prêtre qui n'a pas dormi de la nuit. La zone est marécageuse, certaines cabanes sont sur pilotis. Charon et Kali se rertouvent à barboter dans un lavoir, où l'eau semble avoir quelques vertus bénéfiques. Le fond est couvert de cristaux de quartz avec un nodule en son coeur qui dégage une faible lumière. Quand Charon en casse un morceau une violente déflagration nous projette hors du lavoir (le prêtre meurt le crâne fendu). On a juste le temps de l'enterrer sommairement avant la tombée de la nuit.
Pour la suite : penser à analyser plus finement les objets étranges qu'on a ramassés.